Les vendeurs à la sauvette occupent les rues de la capitale Yaoundé: Ils cherchent un endroit où installer leurs multiples marchandises

André  Marie Dibamou
Yaoundé,  Cameroun

Les murs  des édifices publics et privés sont inondés de matériels divers. Les trottoirs de l’Avenue Kennedy sont bondés de monde, impossible de circuler à certaines heures de la journée. Le phénomène se répète dans plusieurs quartiers de capitale. Surtout les zones de forte concentration humaine, les grands carrefours et les centres commerciaux.

Il est 18 heures à Yaoundé au lieu dit Poste centrale. C’est à ce moment que les vendeurs à la sauvette arrivent de toutes par, comme attirés par la tombée de la nuit. Chacun installe ses articles à même le trottoir, occupant au besoin la chaussée, au grand dam des piétons et des automobilistes.

les vendeurs occupent l'entrée de la cthédrale Notre Dame des Victoires

les vendeurs occupent l'entrée de la cthédrale Notre Dame des Victoires

Les articles sont divers et variés. Des fruits aux chaussures, en passant par des bijoux, montres, casquettes, jean, t-shirt et autres, le piétons est assiégé de propositions.

La communauté urbaine de Yaoundé a mis sur pied une équipe de veille pour empêcher l’occupation anarchique de la voie publique. Cette équipe fait le tour des artères de la capitale à la recherche de potentiels contrevenant. Leurs marchandises sont aussitôt saisies et conduites à la voirie municipale. Il faudra pour les récupérer, payer une somme forfaitaire décidée selon l’humeur des agents contrôleurs. La plupart du temps, les vendeurs ne récupèrent plus leurs articles en totalité. Seulement, l’équipe de surveillance des artères de ville qu’accompagnent les agents de maintien de l’ordre, ne travail que jusqu’à 16 heures. Le reste du temps, et même jusqu’à tard dans la nuit, la route et les murs sont à la merci des vendeurs à la sauvette.

« Nous n’avons pas les moyens de nous offrir une boutique au marché central. Nous n’avons pas les moyens de payer un emplacement à la communauté urbaine. Notre capital ne nous le permet pas. Du coup, nous sommes obligé de nous installer là où cela est possible puisque toute la journée nous sommes pourchassés par les éléments de la communauté urbaine. » Ce sont là les déclarations de Jean Marie Atangana, vendeur de jeans devant la Cathédrale Notre Dame des Victoire de Yaoundé.

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