Douala : Paul Nasseri Bea en guerre contre les églises réveillées

Pour le préfet du département du Wouri,  un comité de vigilance doit être mis sur pied dès le 2 septembre prochain pour identifier les vraies maisons de culte des fausses.

JosianeKouagheu
Douala-Cameroun

A Douala, il est difficile de faire un pas sans rencontrer une église réveillée. Il est également très difficile de ne pas entendre les bruits que les membres de ces congrégations font dans les quartiers de la capitale économique du Cameroun. «Ils crient tout le temps et je ne parviens pas à dormir », peste Marinette Mefou, une habitante du quartier Bilongué à Douala. Près de sa maison, une chambre jadis habitée par un voisin décédé, a été transformée en église. Du coup, en pleine nuit, Marinette doit faire face aux nuisances sonores causées par ces églises. Et ce, à un rythme quotidien. Difficile alors d’avoir un sommeil paisible !

C’est dans l’optique de trouver des voies et moyens pour fermer les églises clandestines que le préfet du département du Wouri, Paul Nasseri Bea, a organisé une rencontre avec les promoteurs des églises le mercredi 28 août 2013 à Douala. Séance tenante, un comité dont il est le superviseur, a été mis sur pied. On distingue parmi les membres, douze promoteurs d’églises réveillées et les sous-préfets des six arrondissements de Douala. L’objectif de ce comité est de contrôler le domaine, de noter les dérives de ces lieux de culte et de prendre des mesures qui s’imposent. Ces membres auront alors pour tâches de mener des recherches pour trouver les brebis galeuses. Le début des travaux est annoncé pour le 2 septembre 2013.

C’est face à la précarité dans laquelle se crée des églises réveillées que le préfet du département du Wouri, Paul Nasseri Bea a décidé de passer à la chasse des églises clandestines. Ce comité sera donc là « pour connaitre les vraies églises, les canaliser et les aider à faire leur travail».

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